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 [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade

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Quel est le meilleur scénario ?
"Petite trahison entre amis" par Andora
[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_l1015%[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_r10
 15% [ 2 ]
"Quand les arbres respirent" par Aktaan
[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_l108%[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_r10
 8% [ 1 ]
"Culpabilité et autres douces joyeusetés" par Don
[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_l1038%[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_r10
 38% [ 5 ]
"Le pendentif maudit" par Pseudo
[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_l1031%[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_r10
 31% [ 4 ]
"Le grand Shin Shu" par Rougecorne
[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_l108%[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Vote_r10
 8% [ 1 ]
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Fou du Roi
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[Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade Empty
MessageSujet: [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade   [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade EmptyJeu 05 Juil 2007, 23:42

Salut à tous !

Le concours scénaristique étant terminé, tous les participants (enfin presque mais comme des membres se sont incrustés... :p) ont rendu leur devoir. Place au vote ! Je vous demande de voter pour le scénario que vous trouvez le meilleur (et pas votre préféré).

Voici les histoires sur le thème de l'embuscade :

- Andora :
Citation :
L'Embuscade (thème)
--------------------------

Petite trahison entre amis.



C'était un jour d'automne. Nous marchions depuis 5 heures sur un sentier de terre battue, parsemé de temps à autre de dalles, faisant crépiter des feuilles mortes.
Avançant péniblement dans cet océan rouge, les mulets étaient fatigués, déshydratés par une marche sous un soleil aussi chaud qu'en été. De temps à autre, un des ânes lâchait un gémissement étouffé. Samvir, le responsable de notre petit commerce, les frappait un peu au visage, ce qui les faisaient taire pendant environ trois quarts d'heure. Piétro, un petit garnement qui ne servait pour nous que par ses dons de vols discrets (Notamment pour voler les sous de gitans ou autres personnes nomade…), mais ça, Samvir ne le savait pas… je l'avais déjà vu à l'œuvre, sans qu'il le sache… Je ne lui ai même pas un fait un seul reproche. Ce n'était pas mon métier.
D'ailleurs, même me lier de sympathie avec ces deux êtres ne faisait pas partie de ma tâche.
Je suis ce qu'on appelle couramment un Mercenaire, je suis engagé par une personne afin de la protéger.
Cela faisait deux ans que j'étais au service de Samvir, qui d'ailleurs, me considérait presque comme un membre de sa famille… mais ça, il n'avait pas l'air de le comprendre. Nous avancions, traînant un lourd passé derrière nous… Piétro qui volait, certes pour aider Samvir, mais qui volait; Samvir, qui vendait trois fois trop cher (et il le savait), et moi… qui jusque ici, avait tué 17 personnes. Et ça se compte facilement. Le moment où notre lame pénètre dans le corps de la personne, on le ressent.

*******************************


Les mulets étaient exténués. Des oiseaux volaient dans le ciel, sûrement des rapaces.
Samvir leva la tête après avoir refrappé un de ses mulets.
- Des vautours… les saligauds attendent notre mort pour se régaler.
J'étais plutôt connaisseur en matière d'oiseaux, ayant vécu sept ans avec un fauconnier d'Askerssogne.
- De un, les vautours sont des oiseaux charognards plutôt venant de certaines montagnes, de savanes et de déserts rocheux. On n'en voit pas ici. De deux, ce sont des buses, elles cherchent l'emplacement d'une souris, ou quelque chose à déguster. Et enfin, l'envergure d'un vautour est deux fois plus grande.
- Et il l'a dit sans cligner un œil! pouffa Piétro.
- J'essayais juste d'animer la conversation…
- La prochaine fois, anime-là avec quelque chose que tu sais réellement.
Samvir retourna sur ces nuages, frappant machinalement les ânes qui gémissaient.
- Qu'ont-ils, à la fin, ces mulets? lança Piétro, qui visiblement, commençait à être lassé de ces braillements.

Pendant que Samvir restait pensif, et que Piétro commençait déjà à s'endormir, Antoine se leva d'un chariot tracté par deux chevaux de traits, qui suivaient les mulets tout aussi péniblement qu'eux.
Antoine était la seule personne à qui je faisais réellement attention. Son comportement nécessitait des soins particuliers… très dérangeant.
- Comment ça va, Antoine? demandai-je, sachant de toute façon qu'il ne me regarderait pas.
Et j'avais effectivement raison. Il ne bougea pas. Et ne me regarda même pas, sans prononcer d'ailleurs quelque son qu'il soit.
J'ai quand même, au bout d'un moment, passé la tête pour voir comment il allait réellement.
En vitesse, il regarda dans une autre direction, vers le ciel précisément.
Je n'ai tout de même pas essayer de le toucher. Pourtant, Antoine savait bien parler.
Mais il fallait discuter du bon sujet…
- Combien y a-t-il eu de dalles, jusqu'ici, Antoine?
Tout en regardant le ciel, et sans cligner des yeux, il commença à répondre:
- Il y en a précisément trois mille deux cent cinquante-sept. Mais une des dalles étaient fissurées.
Puis, il regarda vers les collines que l'on voyait à l'horizon, sans laisser son regard sur moi.
Samvir avait entendu la conversation.
- Tu ne dois pas t'en vouloir, tu sais. Ce garçon est étrange, c'est trop dur de s'en occuper.
Tandis qu'Antoine commençait à réciter dans l'ordre les nombres premiers.
- Il a de toute façon besoin d'assistance…
Piétro réagit à cet instant.
- Il est malade! Je lui ai serré la main un jour, il ne voulait pas, ce crétin m'a frappé!
- Je t'ai déjà dit qu'Antoine est spécial, Piétro! répondit Samvir.
Pour changer de débat, car visiblement, on s'énervait, j'interrompus la discussion.
- Les ânes ont soif. Ils ne peuvent presque plus faire un pas.
Cela n'empêcha pas Samvir de cogner un âne lorsqu'il commença à brailler.
- On n'a plus d'eau! Qu'ils se retiennent jusqu'au Ru d'Afflheim!
Le Ru d'Afflheim était un petit ruisseau, dont la source était dans des collines non loin d'ici.
Cependant, si la taille de ce ruisseau est très petite, à trois cents kilomètres d'ici, il est compté comme un fleuve.
Je remarquais qu'au fur et à mesure que l'on s'approchait du ruisseau, le nombre de dallage était plus grand; ce qui obligea Antoine à compter plus vite. Il commença à s'emballer,
et paniqua lorsqu'il perdit son compte.
- Malheur… Il va nous arriver quelque chose… gémit-il, visiblement inquiété.
- Silence, Antoine! lança Samvir en haussant le ton.
Evidemment, et il le savait, ce n'était pas ça qui empêcherait ce gamin de se plaindre.

*******************************


Nous étions arrivés au ruisseau. En fait, il n'était pas directement sur la route, mais dans un minuscule val, encerclé par des rochers d'une dizaine de mètres de haut.
Samvir croyait qu'il devrait tirer les mulets, tellement ces pauvres bêtes étaient fatiguées.
- Ca ne veut dire rien de bon, réfléchit Samvir, à voix haute. Ces bêtes sont trop fatiguées,
et d'ailleurs moi aussi… toi aussi, Samuël, non? me dit-il.
- Disons que moi, je me suis entraîner de façon à ne pas être fatigué…
Antoine regarda les alentours, toujours aussi soucieux, mais il ne croisa pas une seule fois
nos regards, prenant soigneusement le temps qu'il fallait pour ne pas nous voir.
- Antoine, cesse ça!!!
Pendant que Samvir discutait avec Piétro, je devais monter les tentes. Antoine restait assis sur une souche, toujours aussi pensif, bien qu'un peu moins inquiet.
Il n'y avait que quelques pommes de terre à manger pour le dîner, fraîchement rapportées d'une contrée lointaines.
- Vivement qu'on soit arrivé à Peters-Bourg, dit Piétro. J'en ai marre des pommes de terre!
- Ferme-là et mange! lança Samvir. Il était énervé. D'ailleurs, depuis qu'Antoine est là, il est énervé. S'occuper une personne si différente est difficile, et je me demande si ce n'est pas en partie pour cette raison qu'il a fait appel à moi.
Le soleil commença à se coucher, plongeant toute la plaine dans le noir. L'océan orangé commença à disparaître pour laisser place à un immense voile noir, rempli d'étoiles…
Samvir alla se coucher. Piétro fit de même. Mais pas moi, ni Antoine.
Moi, je ne pouvais pas car je devais garder les tentes. Antoine, on ne le saura jamais, il restait juste là, sur cette souche à moitié pourrie, regardant toujours dans la même direction.

*******************************


Je faillis m'endormir. D'ailleurs, je m'endormis. Mon cadran lunaire affichait trois heure matin…
Pourtant, je ne dormis pas si longtemps. Un bruit énorme. Antoine, bien évidemment, regardait toujours dans la direction de tout à l'heure, sans même bouger à cause du bruit.

Le son venait de notre seule sortie possible. Le petit chemin qui menait au ruisseau était bloqué, par un gros tas de pierre. Et merde. Rien de bon en perspective.
Et j'avais raison. Une dizaine de silhouettes s'éleva du haut des rochers.
Antoine daigna à remuer, et il commença à compter.
- 1… 2…
Bordel. Ils étaient armés.
- 3… 4…
Je devais au moins appeler Antoine, il ne pouvait réagir… je ne pouvais pas l'interrompre pour autant. Les silhouettes se déplacèrent et glissèrent le long des rochers, sans pour autant me voir.
- 5… 6…
Chaque seconde semblait durer une éternité, pendant que de la sueur dégoulinait de mon front. Ils n'avaient pas encore vu Antoine, un peu dissimulé derrière la souche. Et je devais attendre avant de l'appeler.
- 7… 8…
Bordel?! Quand aura-t-il fini de compter?!!
- 9… 10… 11!
Le dernier nombre était prononcé trop fort. Quelques hommes se retournèrent, dégainant déjà leurs épées. Ils s'approchèrent d'Antoine. Beaucoup trop prêt à mon goût.
Un Bandit sauta dessus. Antoine hurla. Il mordit l'homme, qui ne le lâcha pas pour autant…
Un autre homme tira habilement avec un pistolet sur Antoine. Non!!!
Il s'effondra, touché au ventre.
Sept hommes se retournèrent et commencèrent à prendre les marchandises.
J'étais terrorisé. Je ne bougeais. Si je remuais, j'étais mort. La suite se fit rapidement.
Après que quelques hommes bloquèrent l'entrée des tentes avec des grosses pierres, elles furent enflammées sous mes yeux, Piétro se réveillant en hurlant. Au bout d'une minute, après avoir entendu les hurlements de Samvir, plus rien. Le feu dévorait les tentes.

Je ne bougeais pas. Quelques larmes s'écoulaient. Les bandits s'en allèrent en vitesse, transportant sur leurs épaules des petits paquets. Aussitôt qu'ils furent partis, le cœur battant à plein régime, je me précipitai sur Antoine. Son cœur battait. Soigneusement, avec une branche, et lentement, la balle fut extirpée.
J'avais beaucoup de chance, elle ne s'était pas trop enfoncée.
Je n'osais pas aller voir dans les tentes. Samvir et Piétro étaient, à tous les coups, morts.
Transportant sur mon dos Antoine, exprimant à la fois du dégoût, de la tristesse et un peu de joie pour Antoine, j'escaladai péniblement les rochers.

Ce jour-là fut horrible. Antoine allait bien, mais il était toujours autiste.
Tandis que moi, je vis misérablement, ne demandant plus une seule un poste de Mercenaire, de peur de trahir à nouveaux ceux que je devais protéger. J'étais revenu sur les lieux trois jours plus tard, accompagné d'Antoine, qui recommençait à compter. Et cette fois, j'allais très lentement, pour qu'il garde bien le compte.
Les corps de Piétro et Samvir étaient toujours là, presque décomposés.
Je sortis une pelle accorchée à ma veste, et je commençai à creuser un trou, pour finalement
les enterrer… Maintenant, sur une pierre que j'avais sculpté, on pouvait lire
"Samvir et Piétro, morts à cause d'un lâche qui n'a pas su assurer sa fonction."


Dernière édition par le Jeu 05 Juil 2007, 23:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade   [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade EmptyJeu 05 Juil 2007, 23:44

- Aktaan :
Citation :
~SCENE D’EMBUSCADE~
Quand les arbres respirent…
Par Aktaan



Le bois des larmes de sang… un endroit dangereux réputés pour sa forte concentration de bandits… un endroit désormais condamnés par la garde impériale de Rolland et interdit aux voyageurs… mais certes un endroit qui évite de faire un long détour par les montagnes du Haut-Pic et de perdre plusieurs jours, voir une semaine de marche fatigante à travers des reliefs difficiles sous une terrible chaleur caniculaire de l’été. C’est donc pour cela qu’il arrive que certaines personnes, arrivent à passer sous la barbe de la garde ou bien de payer le passage pour ensuite s’enfoncer dans la brume épaisse de cette forêt maudite et risquée pour pouvoir arriver plus vite à la cité marchande Ridal… mais à quel prix… car très peu des voyageurs qui passe dans ce bois en ressortent vivant ou dans un aussi bon état que quand ils y sont rentrés… l’exemple le plus adéquate à la désormais banalité de cette situation est le cas de L’Assemblée de Rÿtuan…

Artän, en tête de la marche, voyait déjà l’escadron de la garde impériale responsable de la surveillance de la lisière du bois. Il se tourna vers ses compagnons et leur dit de s’arrêter une fois arrivé à un immense rocher sur lequel était gravé plusieurs inscriptions en langage des Anciens. Ce que le groupe fit… le chef de l’assemblée avança ensuite seul jusqu’au campement des gardes de la lisère, ils étaient tous relaxés, sachant que la tâche qui leur avait été attribué pour la semaine n’était pas bien fatigante et qu’il pouvait y avoir beaucoup d’argent à gagner si ils avaient à faire à des voyageurs capable de payer le prix fort pour passer. Une fois Artän arrivé à la hauteur des soldats, ils le regardèrent avec des yeux sournois et habiles… puis un d’eux se leva et alla le rejoindre là ou le commandant de Rÿtuan s’était arrêté pour analyser le campement et les gens désormais responsable de la lisière d’une forêt aussi dangereuse.
─ Que veux tu ? demanda le soldat à Artän d’un ton supérieur, un sourire malin au coin des lèvres.
─ Vous le savez bien ce que je souhaite, répondit Artän, je veux traverser le bois des larmes de sang, nous n’avons pas assez de provisions pour une escalade dans les montagnes du Haut-Pic et je ne voudrais pas perdre plusieurs de mes compagnons d’une famine.
─ Je me doute bien… mais il est désormais interdit de passer par ce bois et vous le savez, plusieurs dizaines de panneaux vous prévient avant d’arriver jusqu’ici. Vous n’avez donc plus qu’à prendre vos jambes pour faire demi-tour pour passer dans les montagnes ou bien de retourner jusqu’à Ökrr pour vous acheter des provisions.
─ Nous n’avons pas de temps à perdre, nous devons être à Ridal dans deux jours au plus tard…
─ Je me fiche de vos devoirs, si vous deviez vous y rendre pour dans deux cycles, vous n’aviez qu’à partir plus tôt de chez vous et d’acheter plus de nourritures pour nourrir votre régiment, à moins que vous soyez par dessus tout ça, sans le sous.
─ Non… répliqua Artän, ce n’est pas l’argent dont nous manquons.
Un grand sourire de clown se dessina sur le soldat de la lisière, il savait qu’il arriverait à soutirer beaucoup d’argent au chef de la compagnie.
─ Dans ce cas… dit doucement le soldat, si vos écus sont en assez grand nombre, je ne vois pas pourquoi je vous obligerais vous faire faire un si long détour par les reliefs…
─ Je me doutais bien que vous étiez coopératifs, répondit Artän avec un sourire fier qui s’était dessiné sur son visage après les paroles du garde pour des raisons bien sombres…
─ Je vous propose cinquante écus par personnes et je vous laisse partir dans les bois sans aucuns problèmes.
─ Cela me paraît honnête… je vais chercher cet somme auprès de mes compagnons.
Artän fit un demi-tour et marcha jusqu’au rocher ou ses camarades s’étaient arrêtés et qui profitaient de cette pause pour manger quelques aliments et se reposer dans l’herbe. Lorsque les membres de L’Assemblée de Rÿtuan vit leur chef arriver avec un air si fier, ils comprirent qu’il avait réussi ce qu’il voulait, passer par le bois des larmes de sang avec l’autorisation des gardes sans payer un seul écu à ces gens corrompus.
─ Daëllian ! dit Artän, viens ici, as-tu ramasser assez de pierres ?
─ Oui je le pense, répondit le Mage d’un ton calme et serin.
─ Bien… tu sais ce que tu as à faire dans ce cas là…
La Mage sortit le grimoire de la sacoche qui pendait sur son flan et l’ouvrit ou un marque page en or était placé, il se mit alors à formuler une incantation dans la langue inconnu de la Magie. Après plusieurs minutes de longues paroles incompréhensible pour les personnes non Mages de l’assemblée, les pierres se mit à briller aux yeux des autres puis se transformèrent en écus… une illusion d’optique très souvent utilisé par les Enchanteurs et autres Mages pour tromper leurs ennemis lors de poursuite. Un grand sourire se dessina sur les traits taillés à la hache d’Artän lorsqu’il eut finit de placer les fausses pièces dans des bourses en peau d’animal qu’il amena jusqu’aux gardes avec tout ses compagnons.
─ Le compte est bon ? demanda le garde au chef de l’organisation. Il n’y a pas d’entoures loupes ?
─ Non, bien sur que non, répondit Artän, vous pouvez vérifier, nous sommes douze, il y a douze bourses contenant chacune d’elles cinquante écus… ce qui nous donne bien six cents écus, c’était bien notre marché non ?
─ Oui oui bien sur, dit le garde avec un sourire satisfait de cette réponse, je vous laisse passer… soyez prudent, cette forêt est infesté de bandits et de loups.
─ Nous le savons…
Les gardes escorta l’assemblé jusqu’à la barricade en bois construite sur tout le long du bois et ouvrit une petite porte qui servait les rares passages des gens privilégiés tels que des convois de Rolland et autres. Un par un, les membres de L’Assemblée de Rÿtuan passèrent le seuil de la petite entrée et arrivèrent sur un chemin couvert par du feuillages épais et grouillant d’insecte traversant tout le bois jusqu’à la route menant à Ridal ou un autre camp de gardes était installé.
─ Bien… écoutez moi les amis ! dit Artän en se retournant vers ses compagnons. Cette forêt est très dangereuse, tout le monde en a entendu parler et toutes les rumeurs qui parlent de ce bois sont bel et bien vrai, il y a une chance sur deux de sortir d’ici vivant mais avec les Nains comme ennemis dans les montagnes ainsi que les habitants du Pont-Orange nous ne pouvions nous permettre une escapade dans les reliefs. C’est pour cela qu’il faut établir des règles, déjà, je souhaite que nous restions tous ensemble, il ne faut jamais que l’on se séparent, on ne sais jamais qui est caché ici… ensuite il faut absolument que vous ayez toujours une main sur vos armes ou un sort en préparation, il se peut que nous soyons attaqués… et pas qu’une fois même, je compte sur vous pour m’écouter et prendre mes conseils comme des obligations car ici… même les arbres respirent.
Les paroles d’Artän résonnèrent en écho dans les oreilles des membres de l’assemblée qui savait que leur chef ne racontait pas balivernes et que cet endroit était maudit et dangereux.
─ Qui plus est, annonça ensuite Daëllian, l’illusion que j’ai formulé tout à l’heure pour transformer les pierres en écus n’est pas permanente et il se peux que le sort se dissolve dans une ou deux heures au plus tard. Quand les gardes le verront, il se peux fort bien qu’ils se mettent à notre poursuite eux aussi, c’est donc pour cela qu’il faudrait aussi avancer le plus vite possible et ne pas perdre de temps à parler et à observer le décor, certes beau… mais hostile.
Tous les membres approuvèrent les paroles de l’Enchanteur et Artän lui même était tout à fait d’accord avec ce que disait son bras droit. Le chef dépassa alors ses hommes de quelques pas et leur fit mine de venir de son bras qui tenait déjà d’une poigne puissante son glaive d’argent.

Plusieurs heures passèrent et la nuit commençait à tomber, jusque là, rien de suspect ni de dangereux n’avait été remarqué ni entendu et l’Assemblée de Rÿtuan s’en portait fort bien. Mais Jörn, Adriell et Bërn commençait à traîner les pieds et à se plaindre du froid, de la soif, et de la faim qui les tenaillait. Mais Artän n’était pas décidé à s’arrêter dans ce bois et Daëllian les motivait et les encourageait à continuer la route du mieux qu’il le pouvait. Mais cela ne dure guère longtemps…
─ Arrêtez vous les amis ! hurla Bërn qui venait de dépasser son chef pour qu’on l’entende, son énorme hache à la main. Pourquoi continuons nous d’avancer comme du bétail en pleine nuit, la faim au ventre, arrêtons nous seulement quelques dizaines de minutes pour nous rassasier.
─ Non ! hurla Artän, il n’est pas possible de nous arrêter ici, je suis sur qu’en ce moment même, des bandits nous pistent ou bien que les gardes sont à notre recherche pour nous faire la peau. Cette décision est donc bien trop dangereuse, continuons !
─ Comme vous voulez chef, si vous voulez continuer d’avancer, avancez donc ! Mais ce sera sans nous trois. Nous ne pouvons plus marcher dans une si mauvaise forme et je suis sur que vous exagérez sur la situation dans laquelle nous sommes. Moi je pense qu’il n’y a aucuns bandits à nos trousses à cette heure ci et que les gardes n’ont pas prit peine de nous poursuivre en pleine nuit.
─ Qu’est ce que cette mutinerie !? cria Daëllian. Vous devez vos vies à Sir Artän et vous êtes dans l’obligation de l’écoutez ! Sans lui, vous ne serez que des mendiants des rues de Rolland…
─ Tais toi ! dit Bërn sur un ton plus haut que celui du Mage. Espèce de lèche-bottes tu penses pouvoir être un jour à la place du chef de l’Assemblée en lui cirant les bottes et en…
Un bruit coupa les paroles de Bërn qui se stoppa automatiquement… un bruit de trébuchement dans les épaisses végétations qui entourait le sentier traversant le bois. Or, tous les membres de l’organisation étaient là, aux aguets à la suite de cet effet sonore signalant de mauvais présages. Artän mit le doigt sur sa bouche pour ordonner à ses hommes de se taire tandis que Daëllian murmurait déja une incantation aux intonations diaboliques qui développait un voile noir autour de ses mains gracieuses.
Dans le silence oppressant qui régnait soudainement dans le bois, des pas se firent de mieux en mieux entendre de chacun des côtés et L’Assemblée de Rÿtuan comprirent ce qui se passait…
─ Une embuscade ! hurla Artän.
Des bandits se mit alors à sortir de tous les cotés, de derrière les troncs, du feuillage des arbres, de grands terriers dissimulés par des buissons dans le sol. Ils surveillaient et suivaient le groupe depuis le début de leur avancement dans la forêt et avait décidé d’agir et d’établir leur attaque lorsqu’ils venaient tous de s’arrêter pour pouvoir dissimuler leurs mouvements dans les cris et les disputes du groupe. Un plan parfait pour des bandits expérimentés.
Le premier coup d’épée siffla dans l’air violemment et la lame aiguisé de l’arme arracha soigneusement la tête de Kreÿn, un jeune homme d’une vingtaine d’année ayant rejoint les rangs de l’Assemblée de Rÿtuan quelques jours auparavant. Artän, sous la vue de cette acte effroyable fut prit d’un élan de colère et se jeta contre trois bandits tandis que Daëllian lui, déclencha son sort… une tapis de vapeur noir s’envola et entoura certains des attaquants qui se mirent alors à perdre la tête, de courir dans tous les sens et de s’attaquer entre eux. Bërn alla rejoindre son chef, tout en criant des excuses entre chaque coups de hache qu’il donnait. Les autres membres de l’organisation, eux, se battaient comme ils pouvaient contre des ennemis connaissant le terrain et qui revenait en surnombre…
La bataille ne dura pas bien longtemps, en quelques minutes, les bandits avaient massacrés tous les membres de l’assemblée et seul Artän, Daëllian, Bërn et Jörn trouvaient encore la force d’être debout. Mais il ne servait plus à rien de se battre, les quatre derniers combattants se trouvaient encerclés de plusieurs dizaines de voleurs assoiffés de sang et de butin.
─ Stop ! essaya de négocier Bërn. Nous avons de l’or, des vivres, nous vous donnons tout ce que nous possédons si vous nous laissez partir sans ennuis.
Les bandits se mirent à rire et pour punir Bërn de sa naïveté, un des voleurs banda son arc et tira une flèche qui lui transperça l’œil, l’homme tomba pour un sommeil sans fin. Jörn vit son meilleur ami tomber sur le sol parsemés de feuilles et mourir prématurément, il serra alors fermement son épée et couru vers le bandit et son arc, il fut stoppé net dans sa course par une dague qui se planta dans son omoplate et le fit tomber à son tour sur le chemin aride, mort. Il ne restait désormais plus qu’Artän et Daëllian, décidé à mourir tous les deux ensemble, depuis le temps qu’ils se connaissaient et voyageaient tous les deux, ils s’étaient jurés de s’aider jusqu’à leur dernier souffle…
Deux sifflement violent retentit dans l’air paisible et boisé de la forêt et les corps des deux chefs de L’Assemblée de Rÿtuan tombèrent, sans vie.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade   [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade EmptyJeu 05 Juil 2007, 23:45

- Don Estebahn :
Citation :
Scène d'embuscade

Culpabilité et autres douces joyeusetés
Par Don


En tant que soldats, on avait prit soin de nous enseigner que la fuite est lâche et déshonorante.
Qu’un homme doit faire face, se tenir droit, et se battre jusqu’à la fin.
Pourquoi ?
Pour protéger ce qu’il aime. Pour protéger le pays, la famille, les amis. Pour qu’aucun sacrifice ne soit vain.
Et pour nous, c’était la plus évidente de toutes les évidences. Je crois qu’on a adhéré au principe avant même que l’on ne soit en âge de comprendre ce que ces mots voulaient dire.
Ni même ce qu’ils impliquaient.

Alors oui, on s’est sentit sales.
Alors oui, au moment de quitter le camps, on a eu l’impression que nos épaules essuyaient les regards des morts, les regards des blessés, les regards de ceux qui se battaient encore.
Des regards mouillés de reproches.
Des regards qui auraient pu nous transpercer doucement de part en part, pour peu qu’on eut pas déjà le sentiment d’avoir un trou à la place de la poitrine.

Aux yeux de tout ceux qui ont un jour compté dans nos vie, la lâcheté avait en elle quelque chose de laid, laid… et répugnant. C’est sans doute pour cette raison que son odeur semblait nous suivre, nous qui en avions fait notre croix. Elle se plaisait à nous rappeler à tout instant à quel point notre dégoût de nous même nous soulevait le cœur. Pourtant, face à une mort certaine… faire preuve de lâcheté n’est-il pas le crime le plus sensé dont un homme puisse se rendre coupable ?

*


Toujours est-il qu’on a continué à marcher. Au hasard. Pendant plusieurs jours, sur plusieurs dizaines de kilomètres, longeant les champs et les villages en cendres.
D’abord, on a cessé d’entendre les râles agonisants des blessés, puis les cris guerriers, puis les coups de canon. Au bout d’un certain temps, la rumeur de la guerre ne fut plus qu’un gémissement étouffé, une plainte lointaine qui tendait lentement à se muer en un soupir.

Du mieux qu’on put, on s’efforça tous d’oublier d’où on venait. Et dans une certaine mesure, la distance aidant, on y arriva.
Mais très vite, on manqua de nourriture.
Pourtant il était hors de question de s’arrêter de marcher. Ici il n’y avait plus rien. Les batailles à répétition avaient eu raison du fragile équilibre de la région, qui n’était plus que ruine fumante, abandonnée de toute vie depuis bien longtemps déjà.
Une imposante forêt se dressait à l’est, digne, gonflée d’orgueil qu’elle était d’avoir survécu aux hommes et à leur folie. Il nous fallait la traverser d’un bout à l’autre, ou mourir.

Et nous ne voulions pas mourir.

*


Alors on s’est mis en marche… et on a continué notre route sans un mot.
Un peu plus tard, au détour d’un chemin, mon regard croisa celui d’un enfant. En réalité, j’ignore pourquoi, mais tout le monde l’avait remarqué et avait stoppé le mouvement, presque comme un seul homme.
Il était jeune, tellement jeune… famélique, crasseux, affublé de vêtements ridiculement trop grands pour lui. Mais les traits de son visage… ils étaient tellement fins et purs qu’on aurait facilement pu le confondre avec une fillette.
Il n’aurait pas dû être là. Sa présence dans ce désert humain n’avait aucun sens. Pourtant il se tenait devant nous, tout seul à l’écart du sentier, et il fixait notre groupe. Il n’implorait pas, pas plus qu’on eut l’air d’éveiller chez lui le moindre sentiment de sympathie ou d’antipathie. A vrai dire, je pense qu’il ne nous considérait même pas.
C’était vraiment une vision singulière, dérangeante et déconcertante, qui ne manqua pas de frapper chacun de nous. Celle de ce gosse sorti de nulle part, ce gosse qui nous regardait comme si nous faisions partie des arbres, comme si nous appartenions au décor.
Je fis quelques pas vers lui et je lui demandai qui il était, ce qu’il faisait là. Je n'en jurerai pas, mais à ce moment, je crus distinguer l'esquisse d'un sourire mélancolique se dessiner sur sa frimousse impassible.
C'est alors que j'ai entendu Biggs pousser un long soupir derrière moi. Je me suis retourné vers lui, juste pour le voir s’écrouler sans bruit, une flèche fichée dans l’œil droit.

Oui, je me souviens. Mes frères d’armes qui dégainent leurs lames en gueulant comme des veaux. Des brigands, merde. MERDE !
L’effroi qui s’empare de moi et moi qui cède à sa douce violence. Incapable de lutter contre la torpeur qui m’envahit, encore plus de me ressaisir, je suis plus ou moins malgré moi réduit à l’état de spectateur impuissant, analysant le massacre de mes propres compagnons avec une froide objectivité.
Je me souviens avoir lentement balayé la forêt des yeux pour me rendre compte que nos nouveaux ennemis étaient déjà partout autour de nous, certainement depuis le début. Dans les arbres, dans les fourrés, parfois simplement couchés par terre. La seule chose qu’ils attendaient, c’était une ouverture. Et nous leur avions donnée.
Je me souviens m'être retourné vers le gosse. Cette fois son visage d’ange exprimait clairement quelque chose. Il avait l’air de s’ennuyer. Il s’impatientait, peut-être trouvait-il que ça n'allait pas assez vite.

Juste sous mes yeux, des vies prises et perdues. L’éclair de l’acier qui transperce les corps, la lame qui en ressort rougie. Le sifflement des flèches, implacable, mortel. Le bruit des corps qui s’effondrent, étouffé par la mousse.
Ca n’avait rien d’une bataille au sens noble du terme.
On aurait plus facilement cru assister à une vague mise à mort.

Parmi mes semblables, certains ne se battront d’ailleurs même pas. Ils savaient sans doute pertinemment que c’était sans espoir, alors ils se sont juste laissés tomber par terre. Parfois la tête entre les genoux, comme prostrés, silencieux ou gémissant des propos incohérents, ils ont attendus là qu’on les cueille.
C’en était trop. Probablement les longues marches, le manque de nourriture et de sommeil les avaient considérablement affaibli, et cette impitoyable attaque avait-elle fini de les détruire psychologiquement.
Ils étaient las, las de survivre à des batailles uniquement pour prendre part à de nouvelles.

Le spectacle qu’offraient nos bourreaux n’était pas non plus sans profondément me mettre mal à l’aise. Ils étaient différents de tout ce que j’avais jusqu’alors connu.
Calmes, silencieux.
Pragmatiques.
Tiraient-ils la moindre joie sadique de ce qu’ils nous faisaient subir ? Je ne pense pas. Non pas qu’ils montrèrent particulièrement humains avec nous, mais ils tuaient simplement, sans excès de zèle, sans fioriture. Rien de personnel, gamins. Ils étaient nettement plus âgés que nous, bien qu’il fut impossible de déterminer avec certitude combien d’automnes avaient vu passer leurs visages usés par le temps. Chacun avait probablement une femme et quelques mouflets qui l’attendaient à la maison. La semaine avait été dure, ils étaient fatigués, alors ils auraient trouvé ça mignon qu’on se laisse dessouder en douceur pour qu’ils puissent nous dépouiller, arracher nos dents en or, et rentrer chez eux.
Oui, tout ça, c’était simplement… la suppression des plus faibles par les plus forts, pour leur propre survie.
Darwin aurait sans doute adoré ça.

*


Le gosse tire ma manche. Il me chuchote que je ferais mieux d’aller rejoindre mes compagnons. Que ma place est auprès d’eux.

Alors je recule.

Je recule puis je me mets à courir. On me poursuit. Oui, on est après moi. Je n’ai pas besoin de me retourner pour en avoir la certitude. Il est impossible qu’ils aient pu ne pas remarquer ma présence, même à l’écart auprès du gamin, même étant occupés à souiller leurs lames dans les entrailles de mes compagnons.
J’essaye de fuir du plus vite que je peux, mais j’ai un mal invraisemblable à coordonner les mouvements de mes jambes. J’ai l’impression d’être un canasson qui vient de se faire un claquage à la cuisse. Bordel.
Ma triste course me laisse le même sentiment que ce rêve oppressant, ce cauchemar que tout le monde a déjà fait au moins une fois dans sa vie. Celui où l’on essaie d’échapper à un implacable danger, et où on se découvre avec horreur dans l’incapacité d’avancer.

Je trébuche, je m’écroule dans une flaque de boue.
Je reste sur place. Je ferme les yeux et me mets à pleurer en silence, comme une petite fille qui vient de justesse d’échapper à la fessée d’un père brutal.

Un peu plus loin j’entends les autres qui se battent encore. Ils hurlent, parfois ils implorent. Les derniers d’entre eux sont maintenant probablement en train de se faire achever comme des animaux. J’ai l’impression que chacun de leurs cris s’adresse à moi, comme autant de reproches et d’appels à l’aide qui résonnent dans ma tête. Je ne supporte pas d’entendre ça, je veux qu’ils s’arrêtent, je veux qu’ils se taisent.
Je prie à voix basse, les mains sur les oreilles.

Soudain, le calme retombe. C’est fini.
J’ai la tête qui tourne, mon regard se voile. Je m’évanouis.

A mon réveil, je suis toujours dans la boue.

*


Face à une mort certaine, faire preuve de lâcheté est certainement le crime le plus sensé dont un homme puisse se rendre coupable.
Mais si survivre est une chose, réussir à vivre avec sa propre lâcheté sur le cœur n’en est-elle pas une toute autre ?
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Fou du Roi
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MessageSujet: Re: [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade   [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade EmptyJeu 05 Juil 2007, 23:47

- Pseudo :
Citation :
L'embuscade
Le pendentif maudit
Par Pseudo


Ils étaient enfin arrivés ! Aimund esquissa un bref sourire carnassier : après trois jours d'attente, il allait enfin pouvoir se dégourdir les jambes. « Attends le signal ! Nous avons une mission à remplir. » lui rappela Squiza, voyant que le Guerrier mourrait d'envie de s'élancer dans l'avant-garde de la troupe ennemie. Ce dernier la fixa d'un air mécontent puis repartit en haut de la colline pour prévenir les autres.

La mission qui leur avait été confié était simple : récupérer le pendentif sacré du VII ème Archemage. La seule information supplémentaire dont il disposait se résumait à une idée de l'ennemi qu'ils allaient devoir affronter : un régiment discret d'épéistes. Ils devaient les attaquer à quatre. Le groupe étant constitué d'Aimund, un guerrier dont les compétences martiales ne sont plus à démontrer, de Squiza, une prêtresse pour qui les magies de soins n'ont guères de secrets, d'Arrkaza, un nécromancien disposant d'une fine lame démoniaque et enfin, d'Astelith, une archère talentueuse pouvant toucher sa cible dans un rayon impressionnant.

Les deux membres de l'équipe au repos accoururent, Aimund sur leurs talons. Malheureusement, c'est un bien étrange spectacle qui s'offrit à leurs yeux ébahis : au lieu d'une troupe discrète, c'était un véritable cortège qui transportait le précieux pendentif. Des dizaines et des dizaines d'épéistes formaient une avant-garde solide tandis que le triple les suivaient en régiments compacts. On pouvait aussi distinguer des élémentalistes perdu au milieu de soldats ou d'archers ainsi que des détachements de chevaliers à l'horizon. Et pour combler le tout, un Haut Inquisiteur siégeait sur une imposante calèche armé d'une flamberge antique dans chaque main. Les animaux dont la tâche se résumait à déplacer cette calèche aurait très bien pu servir à enfoncer portes et murailles grâce à leurs énormes cornes et leurs carapaces dorsales parsemées d'épines.

Le regard des quatre héros se croisèrent : fallait-il suivre le plan ou bien renoncer et battre en retraite ? « Nous avons signé un contrat où aucune information sûr la nature de l'ennemi n'était précisée, déserter reviendrait à renoncer à notre contrat » souligna Aimund. Leur titre de héros de l'Empire était mis en jeu. Mourir digne tout de suite, en tentant de reprendre ce qui avait été volé et avec une marge de chance de s'en sortir non négligeable ou mourir plus tard, le poids de cet échec sur la conscience et la réputation ?

Arrkaza bondit de la colline, l'épée à la main en plein milieu de l'avant-garde, tranchant net deux soldats. Aimund le suivit, tournoyant pour gagner de la vitesse et empala un autre épéiste. Quelques instants plus tard, l'alerte était donnée : le groupe ne pouvait plus reculer sans être traqué nuit et jour par leur ennemi. Astelith, sous le couvert d'épais buissons envoya deux flèches qui vinrent s'écraser dans la gorge d'un soldat puis un troisième s'enfonça profondément dans son ventre, répandant ses entrailles au sol. Il s'écroula en se tordant de douleur pendant que la panique s'installait dans les rangs.

Mais les attaquants virent bientôt qu'ils ne pourraient vaincre leur adversaire, il fallait à tout prix s'enfuir avec le pendentif et au passage, causer de nombreux dégâts pour qu'ils ne soient pas en mesure de riposter. Aimund fut le premier à passer l'avant-garde, traçant un gouffre béant dans les lignes qu'il avait traversé. Seulement, une surprise de taille l'attendait : le détachement de chevaliers se trouvait en face de lui. Décimer des hommes quasiment désarmés, pris de panique et tiraillés par la peur de la mort est une chose, tuer des chevaliers endurcis équipés d'imposantes armes et armures en est une autre. La charge de ces derniers renversa le Guerrier en lui infligeant une plaie monstrueuse qui lui déchira le ventre. Se tordant de douleur, il s'apprêtait à recevoir le châtiment suprême lorsque une lumière blanche le remit aussitôt sur pied : la réputation de Squiza était à la hauteur de ses compétences !

Alors que les chevaliers se retournaient pour contempler l'impact de leur violente charge, Aimund bondit sur eux en enfonçant de ses deux mains sa lame dans la tête d'un cavalier qui mourut sur le coup. Il retira son arme d'on coup sec, laissant le corps sans vie de sa victime reposer sur le chemin. Une flèche enflammée s'abattit sur un autre mais son armure la stoppa. Cette dernière retomba sur l'herbe et enflamma des brindilles à proximité, rendant fou de terreur les chevaux. Pendant ce temps, Squiza soignait les blessures qui devenaient de plus en plus fréquentes. Un véritable massacre s'offrait aux yeux des impériaux, leur troupe était décimée par quelques simples humains !

S'ensuivit une deuxième partie du combat où les attaquants perdirent du terrain sous la charge de puissants chevaliers soutenu par des élémentalistes. Arrkaza consacrait toute son énergie à corrompre les magiciens impériaux alors qu'Aimund devait affronter les troupes ennemies.

« Le prix du sang sera versé, un jour ou l'autre, vous devrez payer ! Le prix du sang sera versé, un jour ou l'autre, vous devrez payer ! »

L'incantation du Nécromancien résonnait, l'ardeur du combat les gagnait de plus en plus. Soudain, les élémentalistes tombèrent lourdement : Arrkaza avait finalement eu raison d'eux. Au front, Aimund tenait en respect tant bien que mal les soldats ennemis tandis que Squiza soignaient inlassablement ses blessures. Ce n'était pas une bataille mais une exécution. L'odeur de la mort remplissait les narines des soldats impériaux. La terreur prenaient contrôle de leurs esprits. Mourir, c'est tout ce qui leur restait...

Une volée de flèches enflammés s'éleva soudain dans les cieux. Lentement, les flammes retombèrent en plein milieu de la cachette d'Astelith, brûlant arbres, brindilles, feuilles et buissons. Horrifiée, Squiza tenta de la sauver mais il était trop tard, la magie ne lui serait d'aucune utilité contre des dégâts tels que ceux-ci !

La futilité de cette bataille sautait aux yeux des combattants mais il était trop tard pour renoncer, trop tard pour reculer...

Un coup de flamberg transperça l'épaule déjà meurtrie du Guerrier : le Haut Inquisiteur s'était lui-même déplacé pour écraser les misérables qui osaient perturber ses plans ! Alors qu'Aimund s'écrasait au sol, l'ébahissement prenait possession de ses pensées. Non pas car quelqu'un avait réussi à l'atteindre sans qu'il l'ai repéré mais à cause de ce qu'il avait vu : l'emblème du dragon à deux queues était incrusté dans l'armure de l'Inquisiteur. Trahison ! Le sceau de l'empire qui lui avait confié cette mission désastreuse se lisait sur la personne qui allait mettre fin à ses jours.

« Désolé... Je n'ai pas envie de renoncer à mont titre de Héros de l'Empire aujourd'hui... » Des derniers mots amères alors que l'autre flamberg se logeait dans sa cage thoracique, déversant sang et organes sur le sol. Un cri de Squiza retentit au loin, furieuse d'avoir échoué à sauver un second coéquipier.

La riposte d'Arrkaza ne se fit pas attendre : le Haut Inquisiteur venait de tuer Aimund lorsqu'un gouffre béant se creusait sous les pieds de ce dernier. Celui-ci, malgré son imposante armure dorée parvint à esquiver l'attaque et profitant de la stupeur du nécromancien, il invoqua un sceau de démence. Le Nécromancien tomba à genoux, terrassé par la douleur qui venait de son corps.

« Pauvre mortel, ne connais-tu point la signification du titre de Haut Inquisiteur ? Il veut dire que m'affronter revient à se pendre, il veut dire que je suis plus qu'un misérable de ton genre, que je suis un Demi-Dieu ! » déclara l'Inquisiteur, se dirigeant lentement vers Arrkaza.

Squiza, ne pouvant en supporter davantage, s'enfuit de sa cachette et parvint à se placer derrière le dos de leur ennemi. Soudain, le beau ciel d'été cracha un éclair rouge qui foudroya sur place la Guérisseuse. Morte, il ne restait plus grand chose d'elle hormis un tas de cendre fumant et une odeur épouvantable de brûlé. Arrkaza leva les yeux au cieux, qu'avait-il pu faire pour mériter une si funeste fin ?

Bien plus loin au nord, la plus grande catastrophe de cette ère devait avoir lieu, un génocide... naturel ?

Ô douce mort...

- Rougecorne :
Citation :
Tout commença quand le grand Shin Shu, père de famille, marchait tout seul dans la forêt.
La forêt était ombragée par les arbres, il fesait si calme qu'il pouvait entendre son ventre maigrelais, gargouiller.
La forêt était "Maudite", enfin ce n'est qu'une simple rumeur, rien de plus.
Mais ce jour la comme tout les autres, Shin Shu n'était pas très rassuré, il entendi pleins de petits bruits partout, il stressait de plus en plus, il transpirait comme un dingue, quand tout à coup, un écureuil sortir d'un buisson.
Il se dit "Ouff ce n'est qu'un simple écureuil,rien de plus", mais comme dirait son oncle Agamanga, les apparences sont souvent trompeuses.
Mais il entendait d'autres bruits qu'il le fesait encore plus peur, il avait presque les larmes au yeux tellemtn qu'il avait peur, il tremblait tellement qu'on pouvait l'entendre à quelques mètres....
Mais quand soudain, deux personnes avec des bandeaux noirs sortirent et metta des ficelles autour de Shin Shu, les deux bandits dissèrent "Chutt, n'aye pas peur", mais Shin Shu cria "Au secours!!!!!", évidement la forêt était tellement paumée que personne ne l'entendit à par la nature qui l'entourait et les deux bandits.
Les 2 bandeux mis un bout de papier sur la bouche de Shin Shu, pour plus qu'il parle.
Il venait de comprendre que c'était encore une de ces embuscades des "Tueurs du Desert"!!
Les tueurs du desert l'emmena dans une petite cabane enfouit loin dans la forêt, il rentrèrent dedans et lui dissèrent "Alors petit, ta interrêt à te mettre à table!!!
Je sait bien que ton père travaille dans un endroit ou il fabrique de la drogue, j'en suis sur que tu sait que c'est interdit!!
Alors dis nous ou se trouve ton père, sinon on t'égorgera vivant, est je été clair??!!!"
-Oui monsieur, je suis desoler que cela vous choque, mais mon père est mort ce matin,alors si ous le voulez, allez à l'hopital "Tyrymoldu", vous le trouverez dans la chambre 512.
-Ah merci petit pour ton courage, pour cela tu as de la chance, on te libère, mais si tu préviens les forces secretes, nous tueront chaque membres de ta famille, est-ce clair??!!
-Oui monsieur, très clair.
Alors les bandits relachèrent Shin Shu, et il rentra vite chez lui.
-Père, pèree, des bandits te cherchent, il faut vite partir d'ici, car bientôt il sauront que je les ai mentis.
-Fils, dit-tu la véritées?
-Oui je te le jure, je leur ai dit que tu étais mort et qu'on t'avait ammené à l'hopital Tyrymoldu, il faut vite partir d'ici pendant qu'on a le temps.
-Ok, je vais prévenir ta mère, prépare t'es affaires, nous allons à Shiranui, là-bas il ne pourront pas nous trouver.
Et comme prévu, 10 minutes après qu'il ai tout embarqué dans leur chariot, il partirent à Shiranui, mais est ce qu'il seront un jour ENFIN traquille???
Cela est une autre histoire.....

N'oubliez pas de féliciter les participants pour leur excellent travail, bravo à tous ! confused

P.S. : Ah oui aussi, dire les "+" et les "-" de chaque histoire serait bien pour leurs auteurs. Wink

RE.P.S. : Voui je sais, mon style n'est pas très littéraire mais il est utilisé pour faire des rapports de bataille par les yeux de son général normalement alors le premier qui le dit... mouahahahahaha... Twisted Evil

RE.RE.P.S. : Le sondage se termine dans 10 jours ! ^^
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MessageSujet: Re: [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade   [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade EmptyMar 17 Juil 2007, 17:39

Bon, un quintuple-post pour annoncer la fin du concours.

Don Estebahn rafle donc la première place suivi de... moi, Pseudo :p puis d'Andora et rougecorne ! Don gagne donc... hm... Le prix du meilleur scénariste de RPG Fusion v2 pour ce premier concours scénaristique.

Bravo à tous les participants !

Bon, moi je file zigouiller ceux qui n'ont pas voté pour moi. =D
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MessageSujet: Re: [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade   [Terminé] Concours scénaristique n°1 : l'embuscade EmptyMer 18 Juil 2007, 09:08

MLerci, mais la prochaine fois je ferait mieux ^^'

Ps:Bravo à Don cheers

Edit de Pseudo : Le Death Note... *scratch, scratch* Voilà, plus qu'à attendre ! =D Ca fait un de moins...
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